Une journée parisienne : de la modernité photographique aux boutiques de créateurs.
Le Musée du Jeu de Paume consacré à la photographie propose une rétrospective d’Eli Lotar, après celle de 1990 au Centre Pompidou qui a permis de l’identifier comme un acteur emblématique de l’avant-garde parisienne. Élève et compagnon de Germaine Krull, qui était également une grande photographe des années 1920, ami de nombreux poètes et artistes tel Prévert, Giacometti, Man Ray ou Kertész, il a été l’un des artisans de la Nouvelle Vision, un mouvement qui s’intéressait à des thèmes tels que le Paris industriel et que l’apparition sur le marché de petits appareils maniables permettait de photographier sous des angles de vue inédits. En variant les points de vue (décentrement, plongée, contre-plongée), il rend le familier étrange et son image de la ville va d’une saisie précise, aux rythmes graphiques presque abstraits, à une présentation plus insolite, nimbée de poésie surréaliste. Par la suite, son approche se fera plus réaliste avec sa série consacrée Aux abattoirs de la Villette – thème toujours d’une grande actualité – ou dénonciatrice dans des documentaires qu’il consacrera à la misère en France ou en Espagne.
En sortant, nous vous conseillons une halte au nouveau café japonais du musée, Hana, pour déguster, en terrasse dès que le temps le permettra, un délicieux bento – menu japonais à partir d’aliments frais et équilibrés - ou savourer un thé bio de la région de Kyoto. Pourquoi pas le thé vert au riz soufflé ?
Traversez avec nous Paris d’Ouest en Est pour aller dans le Marais, le quartier des galeries et des créateurs. Non loin du Musée Picasso, sur le Boulevard Beaumarchais, laissez vous séduire par l’atmosphère qui se dégage de Merci, un grand concept store auquel vous accédez par la cour ou par le grand café bibliothèque. Là, vous pouvez feuilleter un livre tout en goûtant le cake maison. Et vous aimerez déambuler, dans le loft boutique, parmi les tables couvertes d’objets rares et quotidiens et les portants de vêtements conçus par des créateurs des quatre coins du monde. À quelques numéros de là, sur le boulevard, Grazie, l’alter ego italien de Merci, propose pizzas et produits frais. Nous en aimons les fauteuils en cuir et l’atmosphère italo-américaine décontractée.