Deux expositions rivalisent actuellement au centre de la capitale, tout proche de l’Hôtel Brighton, pour vous éblouir au sens littéral du terme. A commencer par celle qui est consacrée à la joaillerie Cartier et à l’inspiration qu’elle a puisée dans les arts de l’islam. En effet, si à l’origine en 1847, cette maison se consacrait uniquement à la vente de bijoux et d’œuvres d’art, elle commence au début du XXe siècle à créer ses propres bijoux et, par l’intermédiaire du fils aîné de la maison, Louis Cartier, va trouver dans ce que l’on appelle l’art islamique au sens large, une source d’inspiration très féconde.
Cet intérêt, né au travers de grandes expositions dédiées à ce thème aussi bien à Paris (1903) qu’à Munich (1910), va s’affiner grâce à la collection que Louis développe et aux nombreux voyages faits par son jeune frère Jacques, en Inde tout d’abord, pour ramener des perles et des pierres mais aussi des motifs et des techniques. Des formes nouvelles, également issues de l’arabesque persane ou de la géométrie des compositions du Maghreb, vont converger dans une synthèse qui participe à l’essor de l’Art Déco au milieu des années vingt et confère un style définitif à la modernité. Prenez le temps de contempler ces créations qui, soit en grappes multicolores, soit d’une finesse éclatante alliant platine et diamants, sont autant de sources de lumière destinées à se refléter sur celles qui les porteront.
L’autre exposition du musée est tout aussi éblouissante. Elle retrace la carrière du couturier Thierry Mugler qui fut l’un des plus audacieux et inventifs des années 80-90. D’entrée de jeu, vous êtes accueillis par des silhouettes fantastiques issues de sa collection Insectes et Chimères : fourreaux à traîne entièrement ornés d’ailes de papillon ou d’écailles iridescentes et de plumes, bordés de cristaux et de diamants -fantaisie cette fois-. C’est tout un bestiaire fantastique qu’imagine le couturier avec des créatures sorties d’un monde irréel évoquant autant la légèreté aérienne que l’apesanteur aquatique.
La science-fiction succède à ce monde chimérique pour proposer de superhéroïnes de bandes dessinées : robotisées, aérodynamiques et moulées dans des matières innovantes, elles sont tout aussi stupéfiantes. La suite évoque les défilés spectaculaires de l’artiste couturier, mettant en scène aussi bien sa muse Jerry Hall que des stars hollywoodiennes. Voici l’occasion de redécouvrir une personnalité audacieuse qui a transcendé les modes et influence encore aujourd’hui bien des créateurs.
Pour une pause apéritive ou un dîner, vous irez spontanément chez Loulou, la célèbre table italienne installée dans les murs du Musée des Arts Décoratifs. Elle vous offre sa superbe vue sur le Louvre et la pyramide même s’il fait un peu frais pour profiter de sa terrasse. Aperitivo autour d’un Spritz et d’une pizza aux truffes ; dîner autour des classiques : tagliatelles au pesto de pistache, parmigiana, royale côte de veau milanaise ou vitello tonato… et pour finir, la suggestion d’une délicieuse mangue glacée accompagnée d’abricot et de mousse de chocolat blanc. Un cadre raffiné et une douce ambiance de Dolce Vita pour commencer l’année.
Cartier et les arts de l'Islam. Aux sources de la modernité.
Jusqu'au 20 février 2022
Thierry Mugler. Couturissime.
Jusqu'au 24 avril 2022
Musée des Arts Décoratifs
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