Une grande restrospective à l'occasion des 500 ans de sa mort.
Est-il possible de dire quelque chose d’inédit sur Léonard de Vinci, 500 ans après sa mort au Clos-Lucé, en France ? Tout et même plus encore semble avoir été évoqué sur lui et son œuvre. C’est pourtant le défi que relève l’exposition qui ouvre au Musée du Louvre et pour laquelle des prêts exceptionnels ont été obtenus. Outre la dimension géniale et polyvalente de l’artiste toscan, que nous est donnée par la présentation de dessins scientifiques extraits de ses codex, l’exposition aborde avec clarté sa peinture, à l’opposé de toute approche cultivant le mythe et le mystère. Une technique dite de « réflectographie infrarouge » permet ainsi de comprendre comment le génie de la Renaissance, à partir du dessin sous-jacent, saisit le mouvement de la vie et révolutionne l’art de son temps. Ses multiples dessins d’après nature au plus près des détails du réel, ses compositions qui s’attachent à saisir le dynamisme de la vie et son naturel, sa technique du sfumato qui estompent les contours pour là encore donner la sensation de présence physique immédiate, en font un artiste unique qui ouvre l’art à de nouveaux défis et reste pour les artistes des générations suivantes une référence inégalée. Si la Joconde est restée dans sa salle habituelle, attenante à la Grande Galerie du Louvre, pour des raisons de protection, et si le Salvator Mundi -récemment découvert- n’est pas non plus présent, l’exposition avec pratiquement 200 oeuvres de Leonard et de ses contemporains est un rendez-vous à ne pas manquer.
Au sortir de cette plongée dans l’univers léonardien, vous serez tenté par un autre type de voyage. Pourquoi ne pas tenter celui que vous propose le restaurant Yam’tcha entre France et Asie. Le succès du restaurant gastronomique d’Adeline Grattard et Chi Wah Chan, au décor sobre et inspiré, ne faiblit pas depuis son installation rue Saint-Honoré il y a cinq ans. L’étoilée du Guide Michelin a un sens rare du produit, venu de France ou d’Asie, qu’elle marie dans des associations d’une extrême finesse. Ni carte, ni menu véritable : vous apprécierez l’inspiration du jour, au retour du marché. Peut-être aurez-vous le plaisir de goûter le ris de veau dans une version pochée et non grillée, ou le dessert signature, une soupe de sésame noir et glace vanille. Et puisque yam’tcha, en chinois, signifie « boire le thé », laissez vous séduire par l’accord des thés proposés pour accompagner votre dégustation.