Face au soleil, au Musée Marmottan-Monet

Expositions | Votre journée à Paris

 

Désirant célébrer la réalisation, il y a un siècle et demi soit le 13 novembre 1872 au petit matin, de la célèbre toile de Claude Monet, Impression soleil levant, qui marqua également l’émergence de l’impressionnisme, le Musée Marmottan-Monet propose une exploration de la représentation de l’astre solaire dans les arts. Remontant à la figure du soleil-dieu de l’antiquité, l’exposition nous fait passer d’une vision du Soleil vénéré comme créateur à celui de l’astre devenu, avec les religions du Livre, création divine au même titre que la Lune dans un monde dont la terre est le centre. Plus tard, les travaux scientifiques donneront une nouvelle place, encore plus fondamentale, au Soleil comme pivot du mouvement universel. Ceci posé, l’exposition retrace comment artistes et commanditaires vont à partir du XVIIe siècle s’approprier la figure majeure de notre système planétaire. Louis XIV va ainsi « confisquer » l’image du soleil en s’identifiant à lui et les artistes vont user et abuser de représentations mythiques et symboliques de l’astre dans tous les arts.

Un tableau de Charles de la Fosse, Le Lever du soleil dit aussi le char d’Apollon, vient illustrer la récurrence de ces thèmes. Le Romantisme qui apparaît vers la fin du XVIIIe siècle va, quant à lui, faire émerger l’image d’un soleil « mystique ». De Turner à Caspar David Friedrich, le sublime et le spirituel font alors leur apparition dans l’art. Peu à peu, au siècle suivant, deux courants opposés, l’un privilégiant le naturalisme et l’impressionnisme, l’autre le symbolisme et la peinture de l’âme vont traiter le soleil de manière fort différente : le premier en montrant principalement ses effets lumineux, le second en mettant en scène un soleil qui irradie sur toutes les surfaces. La dernière partie de l’exposition montre ainsi, de Munch à Fromanger, le globe solaire qui « inonde la toile ». Voici une exposition conjuguant évolution historique, scientifique -grâce à l’astronomie- et inspiration artistique pour nous proposer, un véritable éblouissement visuel.

Si, en sortant du musée, vous vous promenez dans le calme paisible du XVIe arrondissement, vous pourrez poursuivre jusqu’à la rue des Belles-Feuilles et vous attabler au Paris 16 pour y savourer une cuisine bourgeoise dans la tradition du bistrot parisien. Dans un décor des années 1940, grands miroirs et boiseries, banquettes en moleskine, nappes à carreaux, vous retrouverez une cuisine classique et authentique : os à moelle, escargots au beurre d’ail, poireau à la vinaigrette truffée suivis d’une côte de veau ou de ris de veau aux morilles, d’un cabillaud rôti ou d’un vol au vent à la garniture financière, le tout arrosé d’un bon bourgogne et couronné d’une exquise île flottante aux pralines roses. Quelques valeurs sûres pour apprécier le retour de l’automne…

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