Aix-en-Provence, ville de naissance de Paul Cézanne, ouvre l’année avec une saison riche en évènements artistiques : une exposition Yves Klein à l’Hôtel de Caumont et une exposition du grand artiste britannique David Hockney au Musée Granet. Celle-ci est la dernière étape d’une rétrospective itinérante qui a été présentée à Bruxelles, Vienne et Lucerne et qui comporte une centaine d’œuvres de la Tate Britain auxquelles s’ajoutent quelques prêts de collections particulières. Neuf sections permettent de retracer la carrière de cet artiste exceptionnel, depuis le milieu des années 1950 à aujourd’hui où à l’âge de 85 ans, il continue à créer et à nous donner des leçons de modernité.
Dés ses débuts au Royal College of Art, il ose remettre en question sujets et conventions picturales dans son travail. Des allusions à son homosexualité et à son penchant pour la beauté masculine apparaissent de manière très souvent codée -car n’oublions pas que l’homosexualité masculine n’a été dépénalisée en Grande Bretagne qu’à partir de 1967- et il s’applique à montrer que tout peut faire sujet et que le style peut être varié à l’infini : Tea Painting in an Illusionistic Style représentant une boîte de thé Ty-Phoo ou The First Marriage associant une figure pseudo-égyptienne à une autre plus contemporaine sont des exemples de ses recherches stylistiques.
1964 le voit partir à Los Angeles, une ville «sexy» tant par sa liberté de mœurs que par sa lumière et sa vie au grand air. C’est la célèbre série des Piscines, que l’on ne voit qu’en partie dans cette exposition, suivie peu après par la série de ses doubles portraits à taille réelle d’amis ou connaissances, soigneusement mis en scène, qui ont eux aussi connu un grand succès.Les années 1980, très prolifiques, montrent les nouvelles préoccupations d’Hockney qui cherche à explorer les diverses réalités de l’espace en trois dimensions.Sa fascination pour les expériences techniques et visuelles témoigne d’une créativité sans limites : la série Moving Focus décline des œuvres dont la perspective est inversée, ou qui représentent simultanément plusieurs points de vue.
Il va même pour cela s’aider de la photo numérique qui lui permet, par juxtaposition, de réaliser des compositions immenses au début des années 2000. Le paysage devient alors son thème iconographique de prédilection, que ce soit celui du Yorkshire ou très récemment celui de la Normandie où il a passé le confinement.Toujours curieux de nouvelles techniques et technologies, l’écran de l’iPad devient son carnet de croquis. Il alterne aujourd’hui peintures et réalisations numériques avec des couleurs tout à la fois sophistiquées et naïves, qui matérialisent sa personnalité : une âme d’enfant que l’âge n’atteint pas !
Vous prolongerez la magie des couleurs tendres et acides de Hockney en marchant sur les pas de Paul Cézanne dans le parc enchanteur de l’Hôtel du Pigonnet. Perspectives dévoilant de charmants salons de verdure, bruissement des fontaines et mystérieuses statues découvertes au détour des allées, tout, des arbres majestueux aux bosquets secrets, concourt au charme unique de ce lieu que vous pourrez apprécier depuis une des tables du restaurant. Sur la terrasse dès les premiers beaux jours ou de la belle salle lumineuse percée de grandes arcades donnant sur le jardin. La Table du Pigonnet est une institution réputée, aujourd’hui tenue par le chef Thierry Balligand qui propose une carte de saison et s’attache à la justesse des cuissons et des saveurs.
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À Aix-en-Provence
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Au coeur de l’Isle sur la Sorgue
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Près de Draguignan
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