« Listen with your eyes ». Le néon accroché en haut de la première salle de l’exposition donne le ton.
On appelle carambolage le coup qui consiste à toucher successivement deux boules de billard. Et c’est bien ce “coup double” que propose l’audacieux Jean-Hubert Martin. Chaque œuvre entraine la suivante par d’intéressantes associations d’idées ou de formes. Découvrez ce parcours ludique qui bouscule notre approche traditionnelle de l’histoire de l’art, de Boucher à Man Ray en passant par Giacometti ou encore Rembrandt et Annette Messager.
Pas d’audio guide, ni de cartels explicatifs sous les œuvres. L’exposition Carambolages, à voir au Grand Palais jusqu’au 4 juillet 2016, fait le pari un peu fou d’inviter le visiteur à se questionner sur des thèmes récurrents de l’histoire de l’art à travers un parcours éclectique et non chronologique, conçu comme un jeu de dominos.
Le commissaire de l’exposition, Jean-Hubert Martin, décloisonne notre approche traditionnelle de l’art. Les 185 œuvres présentées sont issues d’époques et de pays différents. Elles outrepassent aussi les frontières des genres : peintures, sculptures, vidéos, installations ou encore objets cultuels. Les œuvres sont organisées par lignées thématiques. C’est au visiteur de reconstituer le cheminement ayant conduit à l’association. À la fin de chaque allée, une tablette résume simplement les œuvres.
Cette exposition ravira aussi bien les amateurs d’art par son approche extrêmement originale que les visiteurs occasionnels qui pourront saisir l’occasion de découvrir des œuvres allant de la Mésopotamie aux plus grands artistes contemporains du XXe siècle.
Informations pratiques :
3 avenue du Général Eisenhower, Paris 8.
Métro : Champs-Élysées Clémenceau.
Tous les jours sauf le mardi, de 10h à 20h, nocturne le mercredi jusqu’à 22h.
De 9 à 13 euros.
Pour réserver, cliquer ici